“Je veux lancer ma boite”
« Je veux lancer ma boite ». En voilà une phrase que certains se répètent depuis plus de 5 ans maintenant tout en supportant un job qui ne les intéresse plus.
L’apathie et la procrastination sont le symptôme d’un malaise, qui souvent reflète:
- Un manque de confiance : On pense à tort qu’on n’a pas les capacités pour y arriver, ou on se fixe des objectifs irréalistes et lointains qui nous écrasent parce qu’on veut être parfaits dès nos débuts. Or être brouillon au début est nécessaire et précurseur à une courbe d’apprentissage qui nous permettra d’affiner notre offre ou nos compétences.
- Un besoin de contrôle : On accumule les connaissances pour se donner l’impression d’avancer, on s’attend à ce que nos circonstances soient exactement comme on le souhaite pour franchir le pas. Or sans retour d’expérience, vous n’en saurez jamais assez pour être sûr que vous ne passez pas actuellement à côté de belles opportunités.
- Une peur de l’échec : Et si ça ne marchait pas ? On finit rapidement par se replier sur notre coussin de sécurité qu’on a toujours connu. Or le choix de se lancer n’est jamais binaire (soit mon job, soit ma boite), c’est pourquoi on gagnerait à s’imprégner de la culture du « side hustle »
- Une aversion à prendre ses responsabilités: On se cache derrière un « Je manque de temps » à défaut de réduire des loisirs (télé, réseaux sociaux, sorties…) qui nous occupent parfois 3 à 4h par jour.
A vous fixer des objectifs sans échéances, vous ne savez pas quand vous échouez. Et plus le temps passe, plus vous passez à côté d’opportunités qui auraient pu vous correspondre en invoquant des excuses dont la validité est discutable.
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« Vous êtes ce que vous faites. Pas ce que vous dites que vous allez faire. » Carl Jung.
